Nos personnages s'emmerdent à l'écran dans l'attente de leur mort, et nous les spectateurs, nous nous ennuyons d'autant plus. Le manque d'inspiration tente de se dissimuler sous des personnages secondaires aussi ridiculement mal écrits que joués. Freud et Tolstoï sont convoqués pour apporter leur caution "intellectuelle" à 4 gusses empêtrés dans des imbroglios vaudevillistes d'une banalité totale. Les phallocrates sont fatigués de tromper leurs épouses à tout va, et nous de leurs conflits internes. Leurs épouses sont d'une stupidité irréelle. Quelques passages croustillant cependant. L'un, très visiblement inspiré de Bunuel, où (voir photo) notre quart de héros se trouve sociologiquement disséqué avec son étudiante devant un amphi plein d'étudiants benêts. Un autre voit l'acteur Efremov interpréter avec un plaisir évident un pope souhaitant à une assemblée de flics véreux une année "pleine d'immigrés sans papiers, de conducteurs bourrés...". Troisième et dernière séquence amusante : une cérémonie d'anti mariage ou la mairesse commande aux non époux "de vivre longtemps heureux hors du mariage, sans les infâmes anneaux et les engueulades inéluctables".
Et moi je vivrai simplement sans plus écouter ce dont "parlent les mecs".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire